Un impôt mondial, minimum certes, mais mondial. Voilà qui ne fleurerait-il pas bon l’utopie ? Ou n’est-ce pas plutôt la nécessité faisant loi sous la pression de l’imbrication toujours plus serrée de nos économies couplée d’une dématérialisation croissante de flux commerciaux ? Ou encore un sursaut collectif d’États dont les souverainetés sont mises à mal par ces mêmes phénomènes ?

Nul doute que les scandales fiscaux liés aux optimisations vers des pays de moindre imposition n’ont fait que souligner l’acuité d’un sujet. En un sens, les astres seraient en train de s’aligner : l’opinion publique s’est emparée de ces scandales fiscaux, la croissance m...