Sans père, Roger Mathieu se considère très tôt comme un « premier de lignée » et ne connait pas l’insouciance de l’enfance.

La peinture est pour lui une exigence, un combat pour affirmer son identité. Très doué pour le dessin, il suit une formation académique, fréquente l’atelier d’André Lhote2 et peint sans relâche. Sa passion pour les formes, les valeurs3, la couleur, est concrétisée par près de 300 toiles, et des milliers de pastels, gouaches et aquarelles. Sa vie durant il lutte contre toute forme de faiblesse, effet de mode ou esprit de système. La technique picturale est son obsession : il la perfectionne avec rage et humilité, consignant ses pensées et pr...