Toutes les religions sont partagées entre la nécessité de convenir que l’argent est utile au développement d’une économie et partant de la satisfaction de besoins des individus et leur réprobation de l’amour de l’argent. Si ces religions conviennent que l’amour de l’argent pour lui-même est condamnable, la vraie question est celle de la liberté de l’homme et de la condamnation de ce qui peut la limiter.

Le protestantisme a modifié totalement l’approche du christianisme à l’égard de l’argent en rendant moins nécessaire le compromis catholique. La richesse n’est plus un péché. Calvin recommande « la sagesse dans l’usage des biens de ce monde ». Il ne prône ni l’ascèse n...