L’entreprise est happée par ses contraintes. Elle doit assurer les conditions de sa survie et de son développement dans une réalité dominée par la compétition, l’urgence et le court terme. Chacun agit dans un pragmatisme opérationnel et peine à trouver la distance critique nécessaire. Il y a toujours un point « aveugle » qui masque notre réalité et nous empêche de voir plus grand, plus large.

« Irréaliste » entendons-nous souvent comme pour clore d’emblée toute possibilité de penser et de vivre autrement l’entreprise. Le discrédit jeté sur la pensée « utopique » au nom du réalisme empêche de revenir sur ce qui ne va pas. Il y a de la complicité à ne pas vou...