La période de l’après-guerre restera atypique du point de vue des crises financières puisque jusqu’aux années 1970, aucune crise majeure n’est apparue dans les pays développés. Certains y voient la justification d’une vision interventionniste qui s’appellera le keynésianisme avec des circuits de financements privilégiés, une administration des taux d’intérêts et une réglementation étroite des institutions et des marchés financiers.

Aussi, faire le lien entre cette situation heureuse et la réglementation étroite des systèmes financiers qui avait cours est tentant.

D’ailleurs, la libéralisation a fait se succéder des crises financières de plus en plus profond...