Si « une vie ne vaut rien, rien ne vaut une vie. » aimait à rappeler André Malraux.
C’est sur cette conviction largement partagée que s’est construit ce lieu commun qui voudrait que « La vie n’ait pas de prix ». Mais cette considération hautement philosophique s’accompagne d’une opacité sémantique qui superpose dans les esprits, « la valeur », morale, éthique, avec le « prix » pécuniaire, monétaire, économique et social qui reflète en miroir l’autre face de Janus de ce sujet.
De cette réalité peu discutable naît un tabou, celui du lien entre l’argent et la vie, pourrait-on dire, entre matérialisme et spiritualité. Il reste toutefois de plus en plus di...
Connectez-vous afin de poursuivre votre lecture
Vous souhaitez vous abonner ?Découvrez nos offres !