Cet ouvrage est le résultat d’un travail de recherche dans le cadre de l’Université de Montréal sur le phénomène d’accaparement des terres agricoles, et plus généralement de la financiarisation des transactions foncières. Le commerce massif des terres agricoles s’est amplifié à partir de 2008 suite aux mauvaises récoltes de 2017 et aux émeutes qui s’ensuivirent. Pour l’auteur, la notion d’accaparement désigne « l’achat ou la location de terres par un acteur étranger » dans le but d’assurer sa sécurité alimentaire ou énergétique (biocarburants) ou encore de profiter des bons rendements apportés par cet actif. Ce phénomène particulièrement important...