L’auteur (assistant social à Bruxelles) s’interroge sur les causes et les formes du malaise de la société contemporaine. Il se livre à une réflexion foisonnante, inspirée par Lacan et Heidegger, sur la vision – notamment partagée par les jeunes des quartiers défavorisés – du système néolibéral, qu’il qualifie de « techno-capitaliste » ou de « consumériste-hédoniste ». Il attribue leur malaise (ou « mal-être ») au « vide ontologique » (ou structural) caractérisant l’Être de l’homme post-moderne. Ce « vide » ou ce « manque » recouvrirait les frustrations engendrées par la société actuelle qui seraient progressivement réduites à l’état « d’...