Pierre Veltz s’interroge sur la mutation actuelle de la « société hyper-industrielle », engendrée à la fois par la responsabilisation sociale et environnementale des entreprises et par la crise pandémique. Il se demande si cette évolution ne conduit pas à une impasse, dans la mesure où certains fondamentaux de « l’économie verte » ne sont pas clairement définis. Il constate que les moteurs et les indicateurs de l’activité productive sont toujours la création de valeur financière pour les actionnaires. Les leviers de la santé, de l’éducation, de la culture et du bien-être ne sont pas valorisés, sinon seulement comme des charges ou des facteurs indirects de prod...