Thomas Philippon, économiste français auteur du « capitalisme d’héritiers » et professeur à l’Université de New York, démontre que la concentration excessive des firmes industrielles a conduit, dans certains secteurs d’activité, à une limitation de la concurrence aux Etats-Unis, tandis que les politiques et les réglementations françaises en faveur de la libre concurrence, ont permis, au cours des années 2000, de libérer les entrées sur les marchés, d’améliorer la productivité et la qualité, de stimuler l’innovation et de favoriser la compétitivité-prix des entreprises. Ce constat est contre-intuitif car les États-Unis symbolisent la libre concurrence, tandis ...