C’est une gageure que d’analyser lesméandres de l’impôt sur le capital en France. Michel Didier et Jean-François Ouvrard s’y sont pourtant attaqué à travers un ouvrage dense et très bien construit. Le constat est alarmant : la France détient le triste record européen en termes d’imposition du capital (sur les coûts de production représentant 2,1 % du PIB 2014, les sociétés 2,7 % du PIB et les ménages, 5,2 % du PIB). Cette spécificité Hexagonale (à titre d’exemple en Allemagne le poids de la fiscalité du capital en 2014 représente 5,9 % du PIB et, en Espagne, 6,6 % du PIB de la péninsule Ibérique) est un véritable frein à l’investissement et à la créatio...
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