Sept ans après la crise de 2008, les marchés financiers continuent de faire l’objet de nombreuses, et parfois violentes, critiques et condamnations de toutes parts, principalement des politiques. Ces jugements se fondent le plus souvent sur une vision morale du fonctionnement des marchés et de la finance et laissent entendre que leur suppression pourrait résoudre les maux économiques que nous connaissons. Malgré des déviances, bien humaines, les marchés sont pourtant utiles, et absolument nécessaires au financement des projets, de plus en plus coûteux, de l’économie moderne. Cet ouvrage part du juste constat que les investisseurs et les marchés n’ont pas de morale car ils ...