L’auteur montre que depuis les années 1980 les classes moyennes disparaissent progressivement dans la plupart des pays occidentaux. De « nouveaux clivages sociaux, culturels et territoriaux » se substituent à l’ordre ancien, marqué par la coexistence de classes dominantes, intermédiaires et populaires. Les élites du « 1 % supérieur » font désormais face à des mouvements populistes plus ou moins récupérés par les partis politiques extrémistes. Les premiers sortent des meilleures écoles et universités tandis que les seconds enchaînent les formations plus ou moins qualifiantes. Les premiers se réclament d’un certain multiculturalisme, tandis que les seconds se commu...