Vouloir établir des liens directs entre des domaines aussi complexes et éloignés que la pensée religieuse et la vie économique est une démarche téméraire mais essentielle. Aussi faut-il préciser d’emblée qu’il ne s’agit pas ici de soutenir la thèse selon laquelle l’esprit du capitalisme ne saurait être que le résultat de certaines influences de la Réforme, et encore moins d’affirmer que le capitalisme, en tant que système économique, serait la conséquence directe de celles-ci.

Mais ce serait passer à côté du sujet que de ne pas s’interroger sur la part qui revient aux facteurs religieux dans cette prospérité, à côté des innombrables facteurs historique...