Cette réponse de Paul Krugman, prix Nobel d’économie, à une question sur la crise européenne qui lui était posée le 31 janvier 2012, provoqua des réactions sceptiques à la fois de la part des économistes orthodoxes – partisans de la rigueur monétaire et budgétaire – et de celle des économistes hétérodoxes, favorables à une relance économique[1]. Paul Krugman précisa sa pensée en soutenant que « le problème de la zone euro, c’est sa construction même, jugeant son système rigide et inextricable, dans la mesure où elle ne peut être dissoute et où elle ne peut être aisément adaptée pour des raisons institutionnelles et économiques ». Selon lui, la zone euro...