Les entreprises françaises sont des championnes de l’utilisation des produits dérivés : 84 % d’entre elles utilisent fréquemment des contrats à terme, des swaps ou des options alors que ce chiffre n’est que de 75 % dans le reste du monde. Bien entendu, leur objectif n’est pas de spéculer sur le marché : la grande majorité des opérations de changes (80 %) viennent en couverture de l’achat ou de la vente d’un sous-jacent physique tel que matières premières, machines etc. et pour les 20% restant il s’agît principalement de la couverture de flux financiers tels que rapatriement de dividendes, emprunt à l’étranger etc.
La couverture des risques est souvent systématique et s’...
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