La crise du coronavirus vient percuter bon nombre de nos croyances concernant les nouvelles technologies. Quand bien même nous disposons d’ordinateurs dont la puissance est incomparable à celle des machines d’il y a quarante ans, quand bien même nous rêvons à des véhicules totalement autonomes et à des avions sans pilotes, nous sommes abattus, dévastés, par un tout petit organisme, dont la vitesse de diffusion n’a d’égale que la vitesse avec laquelle nous aimons nous déplacer de par un monde devenu global. Abattus et dévastés, sans que nos technologies y puissent rien dans l’immédiat. Nous nous retrouvons dans la même ambiance que celle de La Peste de Camus, ...