Traditionnellement considéré comme le gardien des chiffres centré sur la comptabilité, le contrôle des coûts, la production de rapports, la gestion de la trésorerie et la conformité réglementaire, le DAF a vu sa perception considérablement évoluer au cours des dernières décennies. Plusieurs raisons l’ont conduit à se positionner davantage en tant qu’acteur stratégique et réactif aux côtés des dirigeants d’entreprises : une réglementation juridique toujours plus complexe, un contexte économique incertain et instable, une hausse des risques et de leur diversité, et l’avènement de la transformation digitale.
Ce changement de paradigme lié à un environnement de plus en plus exigeant et mouvant a permis au métier de DAF de se spécialiser, d’acquérir de nouvelles compétences, de travailler en mode collaboratif notamment avec les DSI, les DRH, les responsables RSE, voire parfois de façon disruptive, de maîtriser l’art du management, et enfin de devenir un communicant chevronné le cas échéant. Le développement des nouvelles technologies a également eu pour effet de le libérer de certaines tâches dites de peu de valeur ajoutée, et très répétitives pour se consacrer à des sujets plus pointus demandant de l’analyse, et une réelle technicité telle...
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