Parler risque, c’est parler assurances. D’où et quand viendra le prochain risque pour l’entreprise ? Nous n’en savons rien, avouons-le. C’est plus souvent le risque qui nous trouve que nous qui trouvons le risque. Mais, de la même façon que la chance arrive aux gens bien préparés, le risque, c’est-à-dire le sinistre dans le langage de l’assurance, tend à se concentrer sur les gens mal préparés. Et être préparés, c’est surveiller, prévenir et s’en remettre le cas échéant à un assureur externe.
En ce sens, il n’y a pas un département ou une direction qui doive se spécialiser dans « le risque », puisqu’il est transversal à toute l’entreprise. C’est de façon illégitime et presque dangereuse qu’on a vu émerger dans les entreprises un acronyme nouveau, celui de CRO pour Chief Risk Officer, à croire qu’une fois la personne nommée, les sinistres sont pris en charge, de sorte qu’on peut retourner tranquillement s’occuper de ses affaires. « Directeur des assurances » est un titre ancien et plus approprié que CRO, puisque le gros du travail en question reste quand même la couverture au mieux et au meilleur prix des risques de l’entreprise via les march...
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