Dresser la liste des compétences cognitives et comportementales nécessaires aux managers financiers constitue à minima un exercice long et fastidieux et, dans tous les cas, non exhaustif. C’est pourquoi, à la traditionnelle énumération de capacités-clés alliant souvent de manière paradoxale précision et vision globale, collaboration et capacité à se concentrer ou engagement et prise de recul …, il nous semble préférable de nous intéresser aux limites des capacités de traitement d’un cerveau humain… Fût-il aussi bien constitué que celui d’un directeur financier !
Au-delà de la boutade, l’enjeu est bien là. Comment améliorer l’adéquation entre un monde toujours plus rapide et connecté, et les capacités d’un système cognitif qui n’a pas connu d’évolutions majeures depuis 200 000 ans et qui s’avère très vite dépassé lorsqu’il s’agit de faire plusieurs choses en même temps ?
Autrement dit, les compétences requises pour briller dans le monde de la finance ne sont pas mobilisables à tout moment, par un seul et même individu. Dans ces conditions, il est donc important de poser les choses calmement et d’analyser les points de blocage et la manière de les contourner pour plus de confort intellectuel et d’efficacité au ...
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