Souvent vécus comme complexes, les chantiers de dématérialisation débouchent au final sur de nombreux avantages, tant sur le plan de la productivité que sur le plan organisationnel. Et les barrières, technologiques, juridiques ou autres, peuvent aujourd’hui être contournées, avec l’aide des prestataires de plateformes d’intermédiation qui fournissent tous les services nécessaires à l’atteinte des objectifs de conformité et de sécurité.
L’histoire de la dématérialisation des relations entre l’État, les collectivités, les organismes sociaux d’un côté, les entreprises de l’autre, comporte déjà de nombreux chapitres. Il serait fastidieux de rappeler ici toutes les étapes de cette transformation numérique de la relation Etat-Entreprise.
C’est dire tout l’intérêt de voir un cadre légal cohérent et contraignant se mettre en place. L’année 2016 a été marquée par des décisions importantes, dont certaines ont commencé à entrer en vigueur, progressivement selon la taille des entreprises, depuis janvier 2017.
En effet, pour que la transformation de l’économie par le numérique puisse aller jusqu’au bout de sa logique, il est donc impératif qu’elle s’accompagne d’une modernisation de l’État et de son administration. Les nouvelles technologies permettent en effet de repenser totalement les modes d’action de l’État et les services qu’il rend à ses administrés en réponse à leurs nombreuses sollicitations.
Ce dossier sur l’Etat et le numérique est composé de cinq articles complémentaires : le premier sur les relations entre l’Etat et les entreprises, le deuxième sur l’efficacité de l’Etat grâce au numérique, le troisième sur la modernisation des relations entre le secteur public et ses fournisseurs grâce à l’introduction de ChrousPro, le quatrième sur la modernisation des déclarations sociales, et le cinquième représenté par une enquête auprès des dirigeants financiers sur le numérique.
Les nouvelles technologies permettent en effet de repenser totalement les modes d’action de l’État et les services qu’il rend à ses administrés