Au cours des derniers mois, les banques, aidées de l’État, ont soutenu l’économie via la distribution de plus de 130 milliards d’euros de prêts garantis par l’État (PGE) au bénéfice de 650 000 entreprises. Alors que ce dispositif est, pour l’heure, prolongé jusqu’à l’été 2021 et que les modalités de remboursement évoluent encore, comment les entreprises peuvent-elles maintenir la relation qu’elles entretiennent avec leurs banquiers sans affecter leurs conditions de financement ?
Bien que les PGE soient garantis jusqu’à 90 % par l’État, l’exposition des banques s’est sensiblement accrue : d’une part en matière de volume, compte tenu de l’augmentation de l’endettement financier des entreprises (+ 15 points de PIB en six mois), mais surtout en termes de risque.
Et pour cause, les 10 % non garantis par l’État représentent la tranche marginale de financement la plus risquée. Par ailleurs, en s’endettant pour combler leurs pertes opérationnelles, les entreprises ont vu leur profil de crédit se détériorer sensiblement, en témoignent les vagues de dégradation de...
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