Sous l’effet de normes diverses, la gestion de risques et de la conformité est devenue en quelques années une fonction clé auprès des instances dirigeantes de nombreux acteurs économiques. La détermination de référentiels par des organisations multinationales telles que l’OCDE, la pression exercée par les Anglo-saxons sur les entreprises étrangères pour leur faire intégrer leurs propres normes[1] et enfin, en France, l’adoption de la loi Sapin II ont structuré et modifié l’appréhension des risques dans les grands groupes puis dans des sociétés de plus petite taille.

L’organisationnel au détriment des analyses

Les directions de risques et/ou de la conformité, ...