« Prévenir vaut mieux que guérir ». Une évidence qui concerne aussi la santé des entreprises, mais qui peine à s’appliquer sur le terrain au quotidien, et aussi à s’imposer dans les esprits. Il est en effet plus simple de se mobiliser devant des difficultés avérées (la crise de trésorerie) que d’en détecter en amont les prémisses et surtout les causes, pour y remédier avant qu’il ne soit trop tard. Les clignotants s’allument pourtant le plus souvent très tôt. Et on peut aisément les percevoir dans les comptes annuels produits par les experts-comptables. Pourquoi s’en priver en négligeant d’y porter toute l’attention qu’ils méritent ?
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Ancien expert-comptable et ancien juge consulaire, j’ai toujours eu beaucoup de peine à voir arriver en salle d’audience des chefs d’entreprise usés, mal informés et terrorisés. Le système de prévention (conciliation, mandat ad hoc) n’est pas efficace par sa méconnaissance et la crainte qu’il suscite. Trop de sociétés basculent alors dans le curatif (sauvegarde et RJ) avec peu de chances de succès.
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