Le constat est sans appel : les PME restent largement dépendantes des banques qui assurent près de 90 % de leur financement. Or dans un contexte d’amorce de reprise économique, les PME ont besoin d’anticiper leur croissance et cela nécessite des investissements importants ­ jusqu’à plusieurs millions d’euros ­ à des conditions flexibles permettant un véritable « ROI ». Les banques sont souvent réticentes pour soutenir de tels projets.

Dans ce contexte, à quelle porte le patron ou le DAF de PME peut-il frapper ? On évoque souvent le crowdlending comme une alternative pour les acteurs économiques ayant un accès limité aux marchés financiers ou faisant face à des ref...