La quasi-totalité de la dette publique grecque (312 milliards d’euros) est détenue par le secteur public à des taux avantageux : 2,3 % en moyenne. Elle est répartie à concurrence de 44 % pour le Fonds européen de stabilité financière, 16,5 % en prêts bilatéraux avec les pays de la zone euro, 10 % pour le FMI, 9 % pour les créanciers privés/banques, 8,5 % pour la BCE, et 12 % pour les autres.

En dépit de son volume, cette répartition permet à la Grèce de négocier avec ses créanciers les modalités de son paiement et de ses intérêts, en échange de réformes supplémentaires, sans appréciation des agences de notations.

De ce point de vue, la dette grecque ne sembl...