Sur la table, à l’attention de celui-ci, une pile de documents annotés concernant les vastes sujets de réflexion qu’il souhaite aborder. La bouteille de vin permet d’entamer des retrouvailles amicales. Visites ou déjeuners sont toujours studieux mais détendus. Georges s’est forgé préalablement une opinion qu’il confronte avec celle de son visiteur. Son sens de l’innovation et de la modernité ne le quittent jamais au point d’accepter que le nom sacré de sa revue, Echanges, n’en soit plus le titre.

Qui fut donc Georges Mathey, co-fondateur de la DFCG et créateur de notre journal ?

Propulsé, à treize ans, dans le monde du travail ­ après avoir perdu sa mère à neuf ans et ...