Yvon Farnoux (YF) : Bonjour Christopher Guérin, vous avez été nommé à la tête de Nexans le 4 juillet 2018 (un jour symbolique de déclaration d’indépendance), succédant ainsi à Arnaud Poupart-Lafarge. Quel a été votre plus grand défi ?

Christopher Guérin (CG) :  Les premiers mois ont été intenses car, après deux « profit warnings » à quelques mois d’intervalle, qui faisaient suite à une journée « investisseurs » très décevante fin 2017, elle-même suivie du départ du CEO, la crédibilité du groupe était profondément entachée, ainsi que la confiance de l’ensemble des parties prenantes. Alors que le monde était en pleine croissance, Nexans souffrait...