« La crise oblige à tourner notre attention vers les gros bonus des banques d’investissement. Grâce à eux, banquiers d’affaires et traders n’ont rien à envier aux grands du sport ou du spectacle. Le débat porte sur la course vers le risque que peuvent entraîner ces bonus ; ou bien sur leurs conséquences sociales ou éthiques, surtout quand ils sont payés (…) de la poche des contribuables. Mais à ce jour, il s’intéresse peu aux causes du phénomène, lequel semble ne toucher à ce degré que le secteur de la finance. Comment, dans des conditions de marché normales et pour un secteur incontestablement concurrentiel, de tels niveaux de rémunération peuvent-ils être atteints ? Et comment les réguler, comme y songent de plus en plus les autorités, si on en ignore la cause ? » Voici les questions auxquelles François Meunier, président du Comité scientifique de la DFCG, tente de répondre à travers l' »Analyse de la DFCG » de mars, tribune publiée chaque premier lundi du mois dans l’hebdomadaire Option Finance. Pour lire l’article, cliquez ici.