Activité mondiale : l’inflexion de l’activité globale devient perceptible
L’activité mondiale s’est contractée en avril. La production industrielle mondiale a reculé de -0,3 % après -0,8 % en mars. Ce ne sont plus nécessairement les implications du séisme japonais qui expliquent ce mouvement…
L’activité mondiale s’est contractée en avril. La production industrielle mondiale a reculé de -0,3 % après -0,8 % en mars. Ce ne sont plus nécessairement les implications du séisme japonais qui expliquent ce mouvement.
Le commerce mondial en volume s’est replié de -2,5 % après une hausse de 1,1 % en mars.
Sur 3 mois la dynamique ralentit très nettement mais avec un effet négatif du Japon qui est significatif ce qui accentue les tendances très courtes.
L’écartement de la tendance de reprise calculée de mars (ou mai) 2009 à juin 2010 s’accentue en avril.
Les mouvements par zones géographiques sont assez homogènes. Stagnation pour l’activité industrielle, repli sur les échanges.
[quote type= »center »]On retrouve la fragilité que l’on percevait déjà sur les enquêtes globales et régionales.[/quote]
On ne peut pas tout expliquer par les événements japonais et l’on retrouve la fragilité que l’on percevait déjà sur les enquêtes globales et régionales. L’indice PMI/Markit sur l’activité industrielle dans le monde ralentit depuis le point haut de février.
Cela veut dire que les pressions sur les prix ne vont pas s’accentuer et que les mouvements haussiers sur les taux d’inflation sont temporaires. L’inflation va ralentir soit par manque de tensions sur l’appareil productif et sur les salaires, soit par un prix des matières premières qui ne sera pas haussier.
Pas de pressions sur les banquiers centraux. La BCE va bouger en juillet mais le mouvement ne va pas spontanément s’accélérer. Il n’y a aucune raison.