Il est trop tôt pour décrire exhaustivement les causes de la crise mondiale dans laquelle nous nous trouvons. Ce sujet fera l’objet de nombreux travaux d’économistes au cours des prochaines années. Néanmoins, les autorités publiques ont dû décider très vite, en novembre dernier à New York, puis en avril à Londres, de lancer les chantiers d’urgence afin à la fois de sortir au mieux de cette passe difficile et également d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise. En d’autres termes, tenter de rétablir durablement la stabilité financière qui a fait défaut.

Il est clair que tous les régulateurs mondiaux sont concernés, mais les banquiers centraux sont surtout en première ligne. Les discussions au sein de la Banque des Règlements internationaux, sise à Bâle, sont à cet égard, importantes car elles doivent dessiner un cadre global dans lequel chaque superviseur devra inscrire sa propre règlementation.

Quelles sont les problématiques identifiées ? Deux thèmes principaux ont été identifiés : la maîtrise du risque systémique et la gestion de la procyclicité. Pour lire la suite de l’article, cliquez ici.