Le saut technologique que représente la dématérialisation légale des correspondances et des archives électroniques est comparable ou plus important que ceux constatés entre le charbon, le gaz et l’uranium enrichi !

 

1. La dématérialisation et l’économie durable

La dématérialisation des échanges documentaires contrairement aux autres sauts technologiques réduit systématiquement les risques et la pollution en CO2.

La création d’un espace de correspondance et d’archivage dématérialisés engendre, avec des niveaux de confiance, de sécurité, et d’interopérabilité renforcés par un opérateur tiers de confiance, un « taux de dématérialisation » et de productivité qui est celui précisément recherché par l’« Economie Durable » : zéro papier, zéro défaut, zéro délai, zéro litige, et zéro fraude.

Alors que, selon le dernier Rapport de l’Unesco, la réduction de la consommation des énergies et des matériaux nécessaires à la croissance repose en grande partie sur la dématérialisation, le Rapport 2007 de l’Union Européenne, à propos de la dématérialisation légale par les factures électroniques, estime à 243 Milliards € les économies d’échelle réalisables annuellement; et le Rapport Attali évoque en 2008, pour la France seule, une économie annuelle de 15 Milliards € pour les Administrations et entre 30 et 45 Milliards € pour le secteur marchand.

La dématérialisation est donc un facteur essentiel de progrès pour l’économie durable qui réduit systématiquement les risques et la pollution en CO2.

 

2. La dématérialisation, un défi dans l’économie numérique pour améliorer la compétitivité des entreprises et l’efficacité des administrations

Comme la dématérialisation documentaire dans l’économie numérique est fondée sur des niveaux de sécurité et de confiance élevés et garantis par un tiers de confiance, les parties en correspondance devront s’ intégrer dans une nouvelle génération de réseaux sécurisés à forte valeur ajoutée, protégeant en priorité les individus, les échanges Internet, et la propriété de toutes les valeurs incorporelles.

La force de ces Réseaux Sécurisés à Valeur Ajoutée résidera dans l’unité de lieu, de temps, de droit, de gestion, de partage, aussi bien que dans l’espace de confiance, de sécurité et d’interopérabilité mis à la disposition des entreprises et de leurs employés, des administrations et de leurs fonctionnaires, ou des individus citoyens ou administrés, avec la garantie des Tiers de Confiance chargés dans l’économie numérique de la qualité des Correspondances et des archives électroniques.

 

3. La dématérialisation et les réseaux externalisant les services en ligne

L’imminence ou la réalité de ces réseaux sécurisés à valeur ajoutée a sans doute dépassé notre compréhension et nos facultés d’adaptation puisque l’externalisation des fonctions non essentielles aux entreprises a déjà été confiée à des sous-traitants maîtrisant en partie ces réseaux d’échanges dématérialisés pour renforcer les niveaux de sécurité et de confiance demandés par leurs clients.

Ce phénomène d’externalisation bien connu sous le vocable de « BPO » « Business Process Outsourcing » enregistre un taux de croissance de 25% par an, et représente 500 Milliards $ de chiffre d’affaires, avec l’Inde comme premier acteur du marché. La dématérialisation trouve en quelque sorte un premier vecteur de croissance dans l’économie numérique à travers l’« Outsourcing » en plein développement en Inde, au Brésil, aux USA, et en Chine.

 

4. La dématérialisation, un allié pour le « Risk Management »

Une face cachée de la dématérialisation documentaire certifiée par des Tiers de confiance capables d’introduire les personnes morales et physiques dans des réseaux sécurisés à valeur ajoutée, réside en sa faculté exceptionnelle d’éliminer les risques opérationnels et les fraudes.

En effet, dans les réseaux à valeur ajoutée sécurisés par les tiers de confiance de correspondance, il n’existe plus de trous dans la sécurité donnant l’occasion au fraudeur de tirer partie d’une opportunité financière, créant une situation dans laquelle l’employé malveillant commettrait une erreur grave, ou retardant la synchronisation des opérations responsable d’un dysfonctionnement informatique.

Devant la montée exponentielle des risques opérationnels et des fraudes dans le système bancaire international, occasionnant chaque année plusieurs centaines de Milliards $ de pertes pour les actionnaires, pour les clients et pour les Etats (recette fiscale ou subvention), le Comité de Bâle et la Banque des Règlements Internationaux (BRI) ont donc pris la décision d’obliger les banques (et leurs clients) à dématérialiser avec valeur probante, toutes leurs transactions et courriers de gestion avec les niveaux nécessaires de sécurités juridique, informatique et professionnelle. Faute de quoi, les banques devront couvrir les risques opérationnels et de fraudes, inhérents à leurs activités réalisées sur des supports informatiques peu fiables ou papier, en respectant un taux de couverture des risques sur fonds propres, non plus égal à 8%, mais égal à 12%. Il en résultera inévitablement, dans les deux prochaines années, une obligation de dématérialiser les correspondances de transactions informatisées et une accélération du changement dans les processus d’échanges documentaires qui favorisera le développement des réseaux sécurisés à valeur ajoutée et organisés sur des principes de certification et d’interopérabilité.

Il s’agit là d’une application de la dématérialisation légale dont l’essor représente la plus grande activité de services qu’on ait jamais connue par le passé.