Que des incertitudes sociales et sociétales actuelles créent des tensions c’est un fait propre à l’Occident (Europe, États-Unis notamment) sur le plan économique, à l’Orient sur celui politique.

Considérant l’Europe, le mot d’ordre allemand est : économie budgétaire de l’État, à décliner au niveau land (collectivité territoriale en France).

Le mot d’ordre de la France est identique, couplé à une chasse aux sorcières venue de l’extrémisme/fanatisme. Et là le bât blesse.

En bonne diligence, constatons : l’Allemagne est commercialement équilibrée (balance), productive et financièrement assainie (emprunt, système bancaire).

La France patauge et s’embourbe dans une politique répressive. D’où l’intérêt de remettre en avant une prospective, une volonté entrepreneuriale, un catalyseur.

Dans cette optique, le système bancaire est recadré (FMI initiant une stabilité via l’augmentation des fonds propres des banques). Le déficit est colossal et nécessite de sérieuses économies étatiques post flop des mesures fiscales (e.g. perte d’1Md d’euros de par le taux réduit sur l’activité restaurant) et prise en compte de la récession par des mesures insuffisamment drastiques six mois après les États-Unis et l’Allemagne.

Résultat : l’Allemagne se porte comme un charme et l’emploi aux États-Unis est reparti. En France le dernier trimestre 2011 générait une destruction nette d’emploi (plus de destruction que de création) et d’aucuns parlaient d’une période de croissance ! Il n’y a donc qu’en France que de telles discordances se produisent. Des écrits1 à l’appui semblent soutenir cette position.

Que notre société française retrouve ses fondamentaux et nos finance, économie et relations sociales ne s’en porteront que mieux !

Pourquoi refuser de faire preuve de réactivité, ‘efficiency’ – au sens américain du terme – c’est-à-dire efficacité au lieu d’être atteint de gargarite aigüe (ou gargarisme) via l’efficience française qui ne retient que la partie fondamentale (idem recherche) sans trouver d’application pratique ? Sommes-nous si obtus ?

L’avenir de notre société est en jeu, à travers sa finance, son économie, ne l’oublions pas…

 

1. Ian Goldin, Geoffrey Cameron, Meera Balarajan, Exceptional People – How Migration Shaped Our World and Will Define Our Future, Princeton University Press
et Alexandre Delaigue, Stéphane Ménia, Nos phobies économiques, Pearson.