Il est utile de comparer le déroulement d’une crise économique à celui d’une épidémie. Ce qui est similaire entre elles, c’est le processus de contagion. La personne prise par un rhume, par le choléra ou le sida infecte les personnes avec lesquelles elle est en contact. De la même façon, le défaut ou les difficultés d’une entreprise ou plus encore d’une banque affectent la santé financière des entreprises en contact. Comme pour les maladies, la mondialisation a accru le potentiel épidémique d’une crise. L’ouverture des frontières, l’imbrication croissante des économies et des entreprises ou les flux de capitaux de plus en plus aisés, jouent le même rôle que le transport aérien dans la diffusion désormais mondiale et très rapide de virus comme le sida ou la grippe aviaire. Pour lire la suite de l’article, cliquez ici.

François Meunier