La crise malmène pas mal de monde ces temps-ci : banquiers surpayés, régulateurs sous-payés, agences de notation qu’il suffit de payer… Bref, tous ceux qui tenaient le haut du pavé. Je ne suis jamais trop contre les carmagnoles. Mais voilà que le tir commence à se rapprocher des manuels de finance, dont on dit que toutes leurs belles théories, élaborées par une brassée de prix Nobel, sont à mettre à la poubelle : théorie du portefeuille, de la gestion d’actifs, du marché efficient, de la valorisation des options, des vertus de la concurrence, du libre-échange, de la libre circulation des capitaux, etc. Tout cela serait à jeter dans un bûcher à la Savonarole, au prétexte que la crise apporte la preuve saignante de leurs mystifications. Pour lire la suite de l’article, cliquez ici.