Le président Sarkozy n’est ni un idéologue, ni un dogmatique. Il prend toute idée qui lui paraît bonne pour l’occasion, quitte à en changer quand l’occasion change. La dernière à lui être apportée l’a été, dit-on, par un « visiteur du soir », en la personne de Serge Dassault. Il s’agit de la « règle des trois tiers ». Ecoutons le président, lors de son émission télévisée du 5/02 : « On peut même avoir une idée à titre personnel. Je ne veux pas que ce soit la fin d’une discussion que je vais ouvrir. Moi cela fait bien longtemps, à titre indicatif, je ne dis pas du tout que c’est la règle que je demanderai parce qu’il faut que [les partenaires sociaux] discutent entre eux, mais cela fait bien longtemps que je pense que la règle des trois tiers est une bonne règle (…) Sur 100 de bénéfice, il devrait y en avoir 33 qui reviennent au salarié, 33 qui vont directement dans la poche de l’actionnaire et 33 qui servent à être réinvestis dans l’entreprise (…) »

Avant d’aborder ce tiers important, celui du salarié, qui a justifié l’intervention du président, voyons dans un premier post ce qu’il en est des deux autres, l’un allant en dividendes pour l’actionnaire, l’autre étant de l’autofinancement. Lire la suite de l’article.