Dans ce second post, on regarde ce qu’il en est du tiers du bénéfice après impôts que le président Sarkozy voudrait voir revenir aux salariés pour répondre, selon ses mots, à « la demande des salariés d’être associés aux bénéfices de l’entreprise dont ils ont contribué à créer la richesse ». Remarquons d’abord qu’il y a du chemin à faire. L’Insee a fait le calcul pour 2007. Il donne :

  • part conservée par l’entreprise : 52 %,
  • part versée aux actionnaires : 42 %, et
  • part distribuée aux salariés : 6 %.

Cette part n’est d’ailleurs nullement stable. Elle était de 9% en 2006, ce qui n’est pas étonnant sachant que ni les formules d’intéressement ni plus encore celles de participation ne sont toujours exactement assises sur le bénéfice comptable net. Faut-il d’ailleurs qu’elles le soient ? C’est la première question à se poser.

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