Allons-y tout de go : est-il encore utile de centraliser le cash, ce que pourtant des cohortes de consultants ne cessent de conseiller aux directeurs financiers ? Quelques précautions avant de répondre à la question.

D’abord, pardon d’être basique, pour distinguer le cash (qui est un stock) du cashflow qui est naturellement un flux. Il faut maximiser le second, parce que c’est le sang, le battement vital de l’entreprise. Et l’utiliser au plus vite, soit en investissement interne, soit à l’usage des actionnaires ou des créanciers. Il faut par contre minimiser le premier parce que, en tant qu’actif financier, c’est probablement l’un des moins rentables dans l’entreprise. Financièrement, c’est de la dette négative : tant que sa rémunération est moindre que le coût de la dette, autant tamponner le plus vite possible celle-là contre celle-ci. Le cash est un actif financier dont le coût est la perte de rémunération par rapport à des usages alternatifs, mais en revanche dont le risque financier est très faible. Pour lire la suite de l’article, cliquez ici.