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Faisant suite à son excellent ouvrage « Si l’argent… », Jean-Philippe BIDAULT nous emmène, avec son talent  de conteur, dans le monde de la Banque. Il répond, avec des exemples choisis, à la question de savoir « pourquoi, en dépit de son utilité économique et de son rôle philanthropique, la figure du banquier est e incomprise de l’opinion publique ».

 

Un élément de réponse apparait en filigrane comme un point commun aux exemples retenus : « la faillite ne serait –elle pas inhérente à la banque ? ».  En effet, toutes les banques sur lesquelles l’ouvrage est basé ont fait faillite ou ont été en faillite avant d’être sauvées, « exception faite de la maison Rothschild ». Nous sommes donc au cœur du débat actuel sur l’aléa moral et  la résolution bancaire.

 

Jean-Philippe BIDAULT avance également une explication selon laquelle dans un premier temps, la banque privilégie l’avenir et échange de l’avenir contre l’abondance du présent. Or, d’une part, tous les espoirs ne se réalisent pas, d’autre part la « banque ne survit pas à la rupture du temps ».  Quand la peur du lendemain s’instaure, son commerce s’écroule avec sa raison d’être. Et pour faire durer le système, « l’administration et la politique ont toujours su se réunir pour maintenir la confiance lorsque celle-ci vacille ».

 

Certes chacun sait que le système financier repose sur la confiance, mais ce livre, par les questions posées, les points qu’il défend et la réflexion citoyenne qu’elle inspire  mérite qu’on le distingue.

 

Auteur : Jean-Philippe BIDAULT
Éditions : Du Palio
broché, 194 pages
Prix : 21,50 €
ISBN : 978-2354490393