L’IA s’essouffle

Déjà, l’économiste Daron Acemoglu mettait un peu d’eau froide sur les perspectives grandioses que dessinait McKinsey sur le futur de l’IA. Maintenant, Christopher Mims, le spécialiste tech du Wall Street Journal, analyse les retours de l’industrie : un début de dégrisement.

  • C’est horriblement cher. L’industrie a au total dépensé 50 Md$ en achat de puces à Nvidia ; pour l’instant, elle n’a récupéré que 3 Md$. Elle paie des sommes faramineuses en hébergements data center.
  • Les programmes d’IA ont désormais des rendements décroissants. Ils ont avalé tout l’internet existant, ce n’est pas tous les jours qu’ils en trouveront un second.
  • Ils se nourrissent à présent de contenus générés par des programmes d’IA : ça tourne en rond et ça peut faire des bulles.
  • Ainsi, les nouveaux venus, Meta et le petit français Mistral sont aussi bons que ChatGPT et Gemini de Google. Ils sont également en accès libre.
  • Colibri dans la mine : pas mal de startups du secteur cherchent à se vendre.

 

Moins de moutons en Nouvelle-Zélande

Spectaculaire chute du nombre de moutons en Nouvelle-Zélande. Motifs : équation économique plus fragile, avec la baisse du prix de la laine ; et une volonté du gouvernement d’aller vers le net-zéro et la vente de crédits carbone de la part des particuliers reforestant leurs parcelles, d’où la surface des prairies en baisse.