On se souvient que Pablo Fernandez, professeur de finance à l’IESE (Université de Navarre) avait écrit deux papiers sur les primes de risques “académiques”. Le premier était une analyse des primes utilisées dans une centaine d’ouvrages de finance publiés entre 1979 et 2008 (voir mon post “La prime de risque : faites votre choix !”). Le second présentait les résultats d’une enquête réalisée auprès de 1000 professeurs de finance.

 

C’est avec beaucoup d’intérêt que l’on lira la troisième étude que ce professeur consacre au sujet. Mais cette fois ci, il s’est intéressé aux praticiens (les entreprises et les analystes) en leur demandant quelle est la prime qu’ils utilisent en 2010 pour calculer la rentabilité exigée sur les capitaux propres (et celle qu’ils utilisaient en 2009) et quelles sont leurs sources.

 

L’enquête s’est déroulée en avril 2010. 2460 réponses ont été reçues. 600 analystes et 900 entreprises ont accepté de répondre à cette question (une des faiblesses de l’étude réside dans le fait que les réponses provenant d’entreprises espagnoles sont particulièrement importantes). 1500 professeurs ont également répondu à l’enquête, mais leurs réponses font l’objet d’un papier différent.

 

Voici le résumé donné par les auteurs de cette enquête que l’on peut télécharger sur le site de SSRN :

 

Le MRP moyen utilisé par les analystes aux Etats-Unis et au Canada (5,1%) était similaire à celui de leurs collègues en Europe (5%) et au Royaume-Uni (5,2%). Mais le MRP moyen utilisé par les entreprises aux Etats-Unis et au Canada (5,3%) était inférieur à celui des entreprises en Europe (5,7%) et au Royaume-Uni (5,6%). La dispersion du MRP était élevée, mais inférieure à celle des professeurs : le range du MRP utilisé par les analystes pour un même pays était de 5,7%, et l’écart-type de 1,7%. Ces chiffres étaient respectivement de 4,1% et 1,2% pour les entreprises, ainsi que de 7,4% et 1,2% pour les enseignants.

 

On trouvera dans cette étude quelques éléments intéressant sur les sources utilisées par les praticiens (même si les tableaux comportent quelque fois des erreurs de somme…).

 

Une majorité

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de praticiens (44% des entreprises et 57% des analystes) utilisent des références externes, livres ou articles. Damodaran et Ibbotson sont les sources les plus utilisées (pour une présentation très complète du sujet, on pourra se reporter à mon post du 21 février dernier). De manière plus inattendue, deux références généralement présentées comme incontournables ne sont pratiquement jamais utilisées (3 pour 1000) : Grabowski (l’auteur du Duff & Phelps Risk Premium Report qui est présenté dans la publicité comme “the Best Source for Cost of Capital”…) et Pratt.