Vox-Fi poursuit le dialogue entamé dans deux billets précédents (ICI et ) à propos du livre récemment paru de Jean-Marc Paturle (« « Le libéralisme raconté pour que nos enfants vivent libres » (éditions Roguet, 2013). Jean-Marc Paturle a répondu aux critiques faites par F. Meunier. Voici la réponse de ce dernier à sa réponse.

 

 

« Cher ami ultra-libéral,

 

 

Merci pour cette réponse si élaborée et aimable à la critique que j’ai pu faire de votre très bon livre. Peut-être tout de suite un point sur les termes : j’emploie à votre endroit la dénomination d’ « ultra-libéral » et non de « libéral ». N’y voyez rien de désobligeant. Vous-même me donnez, reprenant le terme de votre livre, l’étiquette de « social-démocrate » et non de « libéral ». Puisque nous sommes maintenant d’accord pour dire que le libéralisme est une tradition très vaste, à la base de la toute la pensée politique de nos démocraties et qui s’est ramifiée en branches cousines, il serait commode dans un esprit de dialogue d’éviter qu’une branche s’approprie le nom de « libéral » au détriment de l’autre. Dans un sens, nous sommes tous des libéraux, vous il me semble dans la variante « ultra-libérale » faute de meilleur mot (« libertaire » est déjà occupé et « libertarien » (libert’à rien ?) n’est pas formidable !) ; moi plus modestement dans la variante « social-démocrate », faute sans doute aussi de meilleur terme. Je serais prêt à être appelé « infra-libéral » pour remettre la balle au centre.

 

 

De mon point de vue, la pensée libertarienne est toujours stimulante, comme peut l’être un bon paradoxe pour aider un raisonnement. C’est le poil à gratter qui empêche de s’assoupir sur des lieux communs. Par exemple, la plupart des libéraux libertariens s’opposent aux législations qui prohibent la consommation du cannabis à la fois au nom de la liberté individuelle et de l’efficacité. Un grand libertarien comme Milton Friedman est en faveur d’un revenu minimum pour tous, via un impôt négatif. Les libertariens sont résolument pour la liberté de circulation des marchandises et des capitaux, et donc s’interrogent sur le droit que s’arrogent les États d’interdire la libre circulation des hommes. Rien de mieux pour stimuler la réflexion sur les bonnes législations à propos de l’immigration. Dans la même logique, le libertarien n’est pas à l’aise avec l’État, c’est le moins qu’on puisse dire, mais du coup pas davantage avec l’État-nation. Attaché aux droits de l’individu, il se moquera des frontières dès lors que l’individu trouve là où il est sécurité des contrats et liberté des idées. Il conçoit mal ce qu’est cette « solidarité » (un mot exécré) ou « contrat social » ou « fraternité » qui devrait cimenter un corps social appelé nation. C’est pourquoi, alors qu’on le classe habituellement à droite de l’échiquier politique, le libertarien européen est détesté de l’extrême-droite et le lui rend bien. Le néo-conservateur américain n’est pas un libertarien, lui qui pourtant se réclame du libéralisme le plus dur ; c’est simplement un réactionnaire. J’y vois une des contradictions à l’œuvre dans le mouvement du Tea Party qui risque, parce qu’il est composé de bric et de broc, d’éloigner pour longtemps le Parti républicain du pouvoir.

 

 

Nous avons dans nos échanges couverts beaucoup des sujets de votre livre. Je limiterai donc ma réponse à deux points que vous estimez insuffisamment traités : 1- la notion de justice sociale et 2– l’aide au développement.

 

1- La justice sociale

 

 

Pour moi, le libéral social-démocrate, parce qu’il défend la liberté personnelle et les règles de droit, est attaché à ce que l’individu soit mis en capacité d’être autonome et d’exercer sa liberté et ses droits de citoyen. Ceci au nom de l’idée très libérale d’une société faite de droits et de devoirs entrecroisés. Les biens publics fondamentaux ne sont pas limités à la sécurité des contrats et des personnes, comme dans la vision orthodoxe de l’État minimal que vous défendez, mais comprennent toutes les actions qui enrichissent l’individu, en premier lieu l’éducation, la santé et le maintien d’une bonne place dans la société. Et ceci, que ces actions soient effectuées par l’État ou par un autre moyen. Un de ces moyens est le marché, qu’on peut voir comme un ensemble de contrats privés organisant les échanges. Ce n’est, pour le libéral, qu’une « procédure » ou, comme je l’écrivais, un « mécanisme » pour allouer des ressources, et particulièrement efficace dans cette fonction. Mais il est au service de la société, et doit faire l’objet de régulations, régulations d’ailleurs qui sont souvent la condition de son existence, parce qu’un marché qui fonctionne bien est une chose plus fragile qu’on pense.

 

 

Toute collectivité florissante fait en sorte que ces biens publics soient autant que possible rendus disponibles à chaque individu. Elle évite qu’il y ait des laissés-pour-compte, et en tout cas s’attache à ce qu’ils aient la possibilité, eux ou leurs enfants, d’acquérir ou de regagner l’autonomie qui en font des personnes libres de leurs choix. C’est le domaine de la justice sociale, mot qu’on doit à John Stuart Mill, un grand libéral.

 

 

L’ordre du marché (ou du contrat) n’arrive pas à traiter cela, parce que son domaine, c’est l’égalité des parties contractantes. Que faire lorsque les parties ne sont pas à égalité ? Il n’y a pas que la justice du contrat. Je préfère ce qu’en dit Aristote : « Il n’y a rien de plus injuste que de traiter de façon égale des situations inégales. »

 

 

La solidarité consiste à reconnaître à la personne en difficulté qu’elle garde ses droits, le premier étant d’attendre de la collectivité de ses proches, ou de la société, ou de la nation dont elle fait partie, un acte de solidarité. La famille, quand elle est présente, est un premier cercle de solidarité ; au-delà, moins. Gardant sa parcelle de liberté, il est bien entendu que la personne dans la détresse, et qui devient « assistée », va s’adapter à ce nouvel environnement qui la fait bénéficier d’un secours. Devrait-on nécessairement s’attendre à sa reconnaissance pour ce coup de main ? Non, parce que ce secours n’est pas inattendu, qu’il fait partie du filet de sécurité que son appartenance à la collectivité lui garantit. Il n’est pas paternaliste. Remercie-t-on la compagnie d’assurance qui vous paie l’indemnité à laquelle le paiement de la prime vous donne droit ? On pense même qu’elle ne vous en donne pas assez[1]. L’obligation citoyenne est simplement de rendre la pareille le moment venu. Il n’est pas irrationnel de « profiter de la situation » au maximum, voire même de rechercher la situation qui vous fait bénéficier de l’assistance. C’est la base de la critique que les ultra-libéraux font à l’aide publique, trop heureux de trouver des cas où une certaine assistance entretient l’assistanat et devient de ce fait inique pour ceux qui jouent le jeu. Les populistes s’en régalent. Toute solidarité crée son « aléa moral » et son lot de tire-au-flanc. Moralement, de mon point de vue, on devrait presque s’en réjouir parce que c’est la preuve que la personne a récupéré une partie de ses capacités à faire face, à « profiter de la situation », même si ce n’est pas d’une façon socialement optimale. En pratique, bien-sûr, il faut résorber ces comportements au maximum, en trouvant les bons mécanismes. Les assureurs privés ont ici une certaine expérience, parce qu’ils sont confrontés à ces problèmes.

 

 

Le social-démocrate s’inscrit clairement dans une logique où la redistribution a un sens. C’est un « partageux », comme on disait au 19ème siècle pour épouvanter le bourgeois. Il en est fier. Et, pour appeler un chat un chat, il pense que cette redistribution doit utiliser l’État comme canal prioritaire, et donc l’impôt comme mode de financement. Vous répondriez à cela que l’État n’a pas le monopole de la redistribution ou de la générosité, pour prendre un mot que vous préférez sans doute. Elle se fait pour vous dans la sphère privée, un peu comme au sein d’une cellule familiale. Je renvoie cette question au point 2, concernant le don et l’aide internationale.

 

 

Vous constatez avec moi qu’il y a « quand même » place pour de l’aide sociale. Mais au lieu d’en faire une question de principe, vous indiquez qu’il ne s’agit que de mesures « de nature à faciliter la transition » à une société intégralement libérale. Vous dites : « Ces systèmes « bureaucratiques » (…) n’auraient plus lieu d’être et deviendraient caduques dès lors qu’un vrai libéralisme règnerait ». À la garde ! Cette phrase rappelle un peu les « lendemains qui chantent » dans la route vers la « vraie » société communiste.

 

Un mot sur la morale. Je considère comme Comte-Sponville qu’elle n’a rien à faire avec l’ordre du marché, qui est en soi « amoral ». En cela, je ne suis pas d’accord avec Félix Rohatyn, ex-Lazard, ex-ambassadeur des États-Unis en France : « Pour que le marché fonctionne bien, il faut une dose de morale. » Mais j’ajouterai qu’elle n’a rien à faire non plus avec l’ordre de la loi ou de l’État, qui lui aussi est « amoral ». Il me semble que la morale intervient dans l’espace où ni la loi ni le marché peuvent efficacement intervenir. Elle se situe dans l’angle mort de l’un et de l’autre ; parfois en conflit avec les deux. Je ne résiste pas à citer votre gourou Hayek. Outre sa vénération des qualités quasi-miraculeuses du marché, il dit très justement : « « Tous les problèmes moraux réels sont engendrés par des conflits de règles, causés par l’incertitude quant à l’importance relative des différentes règles. Aucun système de règles de conduite n’est complet au point de donner une réponse non ambiguë à toutes les questions morales. »

 

 

Peut-on décrire plus précisément quel est l’espace où se situe la morale ? La réponse est non. Cela fait partie du sens moral ou du bon jugement que de se dire : voici une situation inacceptable. On peut reprendre la phrase du juge à qui on demandait de définir ce qu’était la pornographie aggravée : « je le sais quand je la vois ! ».

 

 

Le sens moral concerne davantage l’individu que l’entreprise. Cette dernière fonctionne de par les individus qui y travaillent et c’est à eux, selon le niveau de responsabilité qu’ils occupent, de faire valoir les principes auxquels ils tiennent. Par conséquent, pour le social-démocrate, il importe que l’entreprise en tant que collectivité de travail laisse un large espace à l’expression libre de ses salariés, dont leurs actes moraux. Sachant l’imperfection des contrats et les intérêts contradictoires qu’elle regroupe, l’entreprise ne doit pas refuser d’être un espace où différentes parties prenantes font entendre leurs voix, dans les limites bien sûr du principe hiérarchique. Elle est donc un lieu « politique ». Plus elle le sera, d’ailleurs, plus la société se réconciliera avec elle, un sujet particulièrement aigu en France. La voix la plus importante, parmi celles-ci, me semble être celle des salariés, ceci non en raison de l’opposition classique entre les intérêts du travail et du capital, mais parce que ce sont les salariés, le management en premier lieu, qui mettent en œuvre l’action de l’entreprise, en acceptant la nécessaire dose de conflits qui va avec. Si nous devions garder une seule des « vertus » des temps classiques, je retiendrais le courage, celui qui fait que l’individu sait se dresser quand il le faut contre l’institution ou la règle de marché qui défaille ou abuse.

 

 

 

2- Le don et l’aide au développement

 

 

J’avance prudemment sur ce sujet sachant votre forte implication personnelle dans des projets d’aide à des populations africaines. Votre longue expérience d’entrepreneur doit vous être bien utile. Bravo pour cela.

 

Le point de vue de bon sens sur l’aide aux démunis est qu’il faut que ça marche. Le social-démocrate ajoutera à ceci que l’État reste encore la machine la plus efficace pour s’occuper de ça.

 

 

D’abord parce qu’elle a la taille industrielle. La générosité privée est un tout petit filet d’eau. En France, d’après les chiffres collectés par l’excellente l’association Recherches et Solidarité, dans son rapport annuel « La générosité des Français ». Cette aide ne dépasse pas 1,9 Md€, moins de 0,1% du PIB. Elle a cru fortement depuis quelques années, mais uniquement parce que l’État subventionne très généreusement les dons privés. Les rapports cités montrent en effet, comme je l’écrivais dans Vox-Fi en 2001, que le montant versé n’a pas vraiment cru depuis une dizaine d’années, une fois qu’on le considère net des dégrèvements fiscaux qu’il permet (la vraie contribution en net n’est plus que de 1,3 Md€). La hausse ne provient que du montant versé par l’État (la France dispose désormais, il faut le savoir, de la loi fiscale sur le revenu la plus généreuse en matière d’aide aux dons privés). Donc concrètement, c’est sur l’État que repose la fonction de solidarité, ce qui n’empêche nullement qu’il trouve des relais dans le secteur privé pour mettre ça en œuvre. Il ne faut pas nécessairement des fonctionnaires.

 

 

Alors on cite Bill Gates ! Il a certainement, en plus de son immense talent, le mérite d’introduire des bonnes règles de management, tiré de son expérience des grandes entreprises privées – on a vu ensemble que les administrations publiques ont de sacrés progrès à faire là-dessus. Mais la Melinda and Bill Gates Foundation est elle-aussi une très grosse administration. À ce propos, c’est amusant de vous voir transformer Bill Gates en icône dans votre réponse à cause de son rôle philanthropique, alors que vous disiez dans votre livre qu’il a certainement joué un rôle socialement plus utile à diffuser Windows sur la planète entière.

 

 

Il est probable que les grosses ONG rencontrent des contradictions du même ordre, qu’elles soient d’initiatives publique ou privée. Leurs cadres circulent dans des Toyota climatisées à vitres teintées, leurs salariés sont payés des multiples des salaires locaux… autant d’éléments assez déstabilisants pour l’environnement et qui ne doivent pas toujours aider un développement endogène.

 

 

Je vous avoue aussi être gêné à la vue de ces grands philanthropes américains. Avec la gigantesque tendance à l’inégalité des patrimoines aux États-Unis, voici des gens qui sont maintenant en mesure d’accéder à la forme ultime, la plus valorisante, des biens consommation : les biens de statut. Il s’agit des biens ou services qui apportent une image sociale, une connexion dans des réseaux, une reconnaissance personnelle et une visibilité. (Au niveau 1, il y a les biens de consommation courante – habillement, nourriture, éducation des enfants, etc. ; au niveau 2, les biens de luxe, qui peuvent être les mêmes biens courants, mais avec l’élément somptuaire qui peut y être associé – habillement, mais d’une grande marque ; nourriture, mais dans les meilleurs restaurants ou traiteurs ; transport, mais avec voiture avec chauffeur, etc.).

 

 

Seul le niveau 3 donne le statut : s’acheter un tableau de maître est une consommation de luxe ; se faire le protecteur et le riche mécène d’un peintre est une consommation de statut. Le riche industriel de Chicago au début du 20ème siècle qui dotait généreusement un musée ou qui bâtissait une extension de son université de jeunesse recevait en ce sens autant qu’il donnait, pour lui et ses enfants. Il consommait, avec son argent, un bien à statut, celui d’être donateur visible et admiré. Le don, désolé d’être cynique, est aussi un don pour soi-même, qu’on achète en versant à autrui. Égoïsme bien ordonné commence par les autres. Le don donne du sens à la vie, la rend intéressante, valorise la personne, l’insère dans un cadre social fait de reconnaissance croisée, de visibilité, d’enjeux de pouvoir (sans parler de l’influence politique). Beaucoup de très riches aux États-Unis sont dans les conseils de surveillance d’associations caritatives, d’universités, de fondations, de cercles de pensée… Avec un réseau social riche, c’est la vie elle-même qui devient riche, et donc plus longue et en meilleure santé. C’est le bien le plus précieux. Ce que Matthieu, celui des quatre évangélistes le plus sensible au côté impondérable de la vie et des choix divins, décrivait ainsi : « Car celui qui a, on lui donnera et il aura du surplus, mais celui qui n’a pas, même ce qu’il a lui sera enlevé. » (Matt. 13-12)

 

 

Vous notez qu’on en revient dans ce début de 21ème siècle à la situation des riches patriciens romains, qui, nous dit Paul Veyne, donnaient énormément, dans une société devenue, à la fin de la République, extraordinairement inégalitaire. Et ces dons ne concernaient pas vraiment l’aide aux pauvres (dans la ville de Rome, c’est l’État qui s’en chargeait). C’était principalement des biens publics, tels que routes, temples, murs de la ville… Ils s’achetaient ainsi le respect des citoyens. Délice de l’argent qui permet d’acheter honneur et estime de soi.

 

 

On préfère bien-sûr un ultra-riche qui dépense pour le bien public que celui qui flambe son argent en yachts et casinos. Mais cela ouvre un débat social et politique, notamment aux États-Unis : vaut-il mieux une société de philanthropie poussée par les ultra-riches, ou bien de redistribution socialisée via une politique publique financée par l’impôt ? Du point de vue des incitations et de l’efficacité, les ultra-libéraux soutiendront que la philanthropie privée est optimale. C’est la thèse du conservatisme compassionnel de l’époque Bush.

 

 

J’ai tendance à penser l’inverse. Mais je me fais deux remarques. La première, à tout le moins, c’est que la fiscalité n’a pas à aider les ultra-riches à consommer ces biens de statut. Les fondations aux États-Unis aident à échapper à l’estate tax, un impôt sur le capital bien plus rude que notre ISF français. Les dégrèvements accordés en France sur l’IR et l’ISF au titre des dons sont ridiculement trop généreux et en tout cas anti-libéraux. C’est l’impôt levé sur la collectivité qui aide les riches à faire des dons. Épatant !

 

L’autre remarque, c’est qu’on n’a de la philanthropie privée à échelle vraiment importante que si les patrimoines sont très inégalitaires, ce qui pose certaines questions sur l’équilibre d’une société dans la durée. Dans une perspective très libérale,

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ne peut-on pas juger qu’il aurait mieux valu que Microsoft ne fasse pas les profits de monopole qu’elle a su faire avec Windows ? Elle aurait pu redistribuer la rente à ses consommateurs via des prix plus bas, et – qui sait, Monsieur Hayek ? –peut-être que le corps social s’en serait mieux porté et aurait généré davantage de croissance endogène que par l’action du philanthrope Gates, devenu ministre planétaire de la santé.

 

 

J’espère, cher ami, que sur ces points encore nous pourrons progresser vers une meilleure compréhension mutuelle

 


[1] Encore que, ancien assureur, je pense que le paiement de l’indemnité est le meilleur acte marketing qu’elle puisse faire.