Pour juger du bien-fondé d’une acquisition ou d’une opération sur le capital comme un rachat d’actions ou au contraire une augmentation de capital, le plus utilisé des critères est certainement celui du bénéfice par action.

Selon ce critère, on dit qu’une acquisition de C (pour Cible) par A (pour Acquéreur) est dilutive pour les actionnaires de A, si au terme de l’acquisition le bénéfice par action de A est inférieur à ce qu’il était avant l’opération. L’acquisition sera au contraire accrétive ou relutive, si le bénéfice par action de A s’accroît du fait de l’opération. On décommande en général de procéder à l’acquisition s’il y a dilution, parce qu’elle peut indiquer un prix d’acquisition trop élevé et le plus souvent une baisse du cours boursier quand la société est cotée.

Dans quels cas le critère est-il pertinent ? La note un peu technique attachée à ce billet indique les avantages (nombreux), mais aussi les limites de ce critère.

Elle montre aussi que ce critère du bénéfice par action est étroitement relié – et en pratique synonyme du critère du ratio de capitalisation (ou P/E pour Price-Earnings Ratio), avec un lien étroit avec le taux de rendement des fonds propres.