Les relations entre grandes puissances géopolitiques mondiales ont toujours été accompagnées de suspicions réciproques de machiavélisme, et d’arrière-pensée touchant aux relations diplomatico-stratégiques, économiques et humaines, qu’elles entretiennent entre elles et tout autant avec le reste du monde.

Ces « grands fauves » selon l’expression de François Heisbourg, États-Unis, Russie et Chine, sous différentes formes, commerciale, industrielle ou financière, et plus gravement encore aux plans idéologique et politique ont en commun d’avoir su faire passer les pays européens en quelques décennies, de prédateur en proie.

Si la Chine et l’Amérique, susceptibles...