Dans la même veine que d’autres livres chroniqués, Nicolas Baverez pose des questions sociétales et géo-politiques en annonçant, de façon martiale et efficace, que l’humanité n’a que « deux choix : l’effondrement ou l’adaptation aux révolutions en cours dans un monde où l’Occident, qui a perdu le monopole du leadership, doit se réinventer ».

L’essai est dans la lignée des « Trente Piteuses » et de « La France qui tombe ». Contrairement à Jean-Paul Betbeze qui annonce que les solutions sont sur table et qu’il n’y a plus qu’à faire le bon choix, le catastrophisme de l’auteur fait froid dans le dos. S’il s’agit de faire prendre conscience des difficultés actuelles...