L’auteur analyse les forces et les faiblesses de l’Europe post-industrielle confrontée aux ruptures technologiques du début du XXIe siècle. Il considère que la notion de société post-industrielle est trompeuse et il lui préfère celle de « société post-digitale » basée sur de nouveaux équipements industriels, capacités de production et infrastructures. Selon lui, le monde occidental connait la fin d’un cycle dominé par les technologies de l‘information pour entrer dans celui d’une renaissance industrielle placée sous le signe de l’urgence écologique, de l’accélération de l’innovation technologique et de la fusion de l’espace cyber-physique. Il perçoit...