La DFCG organise le 27 juin prochain son université d’été à Nantes, sur le thème « Le Big Data dans tous ses états, la fonction Finance se réinvente ». C’est sympa l’université d’été. C’est l’occasion de revoir des confrères et de discuter, mais le Big Data, c’est le DSI qui gère. Et encore, parce qu’on n’a pas les moyens (ou l’envie !) de recruter un CDO – Chief Digital Officer.

En êtes-vous sûr ?

 

Le Big Data : une nébuleuse d’informations inextricables

Le Big data, c’est une nébuleuse constituée d’informations disponibles sur internet, sur les réseaux sociaux, dans les bases de données de l’entreprise ou des organismes publics. C’est de la vidéo, du son. C’est des objets connectés qui collectent en permanence l’état de fonctionnement d’une machine ou la position d’un véhicule. Et la problématique, c’est comment transformer cette masse d’informations inextricables en information exploitable.

Certains y arrivent. Un peu. Des grosses organisations qui ont les moyens de déléguer des collaborateurs plusieurs mois sur un projet aux résultats incertains. Mais nous, petite PME ou ETI, on ne se sent pas vraiment concernés, non ?  Et puis, c’est de la technique, c’est le DSI qui gère.

Enfin je crois…

Et puis on a le temps. Laissons les informaticiens jouer avec ces nouvelles technologies qui manquent de maturité. Nous on est sérieux, les pieds sur terre. Quand ça sera stabilité, on interviendra. Avant qu’on soit capable d’exploiter le big data à coût raisonnable, il va couler de l’eau sous les ponts.

Enfin, je crois…

J’espère …

….

 

Retour sur une évolution technologique : le séquençage de l’ADN

Le Big Data, ça me rappelle l’ADN, vous savez, la fameuse carte d’identité de tout être vivant. Comme information inextricable, c’est pas mal. Le séquençage de l’ADN consiste à extraire de l’information exploitable depuis cette source inexploitable en l’état. En 1970, extraire une information exploitable, et très partielle de l’ADN prend environ 1 an. La méthode est artisanale. En 1985, la mise au point de matériel et de méthodes systématiques à permis d’industrialiser ces opérations en ramenant le temps à 1 journée, pour atteindre la demi-journée en 2015 par des améliorations successives.

En 2016, une innovation majeure découverte par hasard a permis de réduire drastiquement le temps de séquençage à 10 minutes, en supprimant deux phases de manipulation impliquant du matériel très couteux.

Le hasard a permis de diminuer soudainement le temps de séquençage par 24 et de le rendre complètement accessible. Outre les questions éthiques, cela permet à n’importe qui de développer un business. Celui-ci pouvant dans certaines circonstances mettre à mal des industries existantes. Encore faut-il avoir fait au préalable les efforts pour déceler les opportunités et comprendre ce qu’est l’ADN et à quoi sa connaissance peut servir.

 

Et le rapport au Big Data ?

La problématique du Big Data, c’est d’extraire de l’information exploitable à partir d’une source inexploitable en l’état. Aujourd’hui, c’est encore compliqué mais les méthodes et les outils d’automatisation sont en plein développement. Nous sommes dans la phase ou les outils et méthodes se mettent en place, et demain, une bonne idée ou un coup du hasard viendra à coup sûr diminuer considérablement le temps, et donc le coût, nécessaire pour rendre exploitable cette masse d’information. Et compte tenu des progrès vertigineux réalisés en intelligence artificielle, personne ne sait dire quand sera ce demain. Ca peut aussi bien être dans dix ans que dans quelques mois.

Seuls ceux qui auront fait l’effort d’imaginer les opportunités et de comprendre ce qu’est le Big Data pourront alors bénéficier de cette évolution, certainement soudaine.

Deux cas se présenteront alors :

  • Les entreprises ayant fait l’effort de comprendre le Big Data et ses enjeux dès aujourd’hui pourront adapter rapidement leur business model et conserver ou améliorer leur performance économique.
  • Celles qui n’auront pas fait cet effort verront leur performance économique réduite, et devront dans le même temps faire face à des coûts exorbitants de conduite du changement pour rattraper leur retard.

 

Encore une hésitation ?

Et qui est garant de la performance économique de l’entreprise ?

Certainement pas le DSI, même s’il y contribue. C’est VOUS, Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion, qui avez pour mission de vous assurer que l’entreprise en en capacité de délivrer la valeur attendue par ses partenaires.

Qui est donc concerné par le Big Data ?

Tout le monde, et en particulier vous ! C’est à vous de comprendre les contraintes et les opportunités que le Big Data aura sur le business model de l’entreprise et sa performance économique.

Quand êtes-vous concernés par le Big Data ?

Aujourd’hui, car demain, une bonne idée ou un coup du hasard viendra rendre accessible la transformation du magma d’informations inextricables que constitue le big date en information exploitable, sans avoir besoin de grosses compétences techniques.

Donc, pas d’hésitation, rendez-vous à la CCI de Nantes Saint Nazaire, le mardi 27 juin prochain, pour « réinventer la fonction finance » au regard de ce nouvel arrivant plein de promesses : Le Big Data.

 

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