Aux défis soulevés, sur le plan comptable et fiscal, par la réalisation, post-Brexit, d’une fusion inversée transfrontalière entre une société-mère britannique absorbée disposant d’une succursale en France et sa filiale française absorbante, s’ajoutent les défis juridiques résultant du fait que les dispositions de la directive UE 2017/1132[1] (la « Directive EU 2017 ») ne sont plus applicables aux opérations de fusions impliquant une société anglaise depuis le 1^er janvier 2021. Bien que rendue plus complexe et coûteuse, une telle opération reste possible, mais nécessite une préparation plus importante et une analyse minutieuse des règles de droit applicables dans les deux États concernés.