L’un des défis majeurs auquel HPE — que nous prenons en exemple ici — a dû faire face est celui de l’empreinte carbone dans le domaine de l’IT et du numérique, représentant 4 % de l’empreinte carbone mondiale. Cette entreprise s’est engagée à devenir net zéro d’ici 2040, ce qui veut dire en pratique qu’elle doit réduire aussi proche de zéro que possible en amont (les émissions directes et indirectes liées à son activité) ainsi qu’en aval (les émissions provoquées chez ses clients dans l’usage de ses produits). Autant dire que l’objectif est ambitieux.

Pour concrétiser cette vision, HPE adopte une approche rigoureuse de l’économie circulaire. Cela se traduit par une conception des produits concentrée sur l’efficience énergétique, la modularité, la réparabilité et la recyclabilité, un devoir de vigilance et des garanties auprès de ses fournisseurs, une gestion responsable de la fin de vie des produits, et une utilisation sobre de ses technologies par ses clients. Au cœur de cette dernière, les modèles de consommation à l’usage sous la marque HPE GreenLake ont une place prépondérante pour passer dans une économie de la fonctionnalité. On rappelle que HPE GreenLake apporte en outre une plateforme Edge-to-Cloud étendant l’expérience cloud à toutes les applications et données où qu’elles soient, et notamment hors du cloud public.

Étonnamment, 65 % de l’empreinte carbone de HPE provient de l’utilisation par ses clients de ses solutions. Un des modes d’intervention de HPE sur ce volet consiste à promouvoir la vente de services plutôt que des biens informatiques, remettant ainsi en question la notion traditionnelle de propriété. Le modèle « as-a-service » permet de ne pas « surdéployer » et surconsommer de ressources informatiques. La responsabilité du fabricant s’étend à tous les stades du cycle de vie des offres, intégrant la conception, la fabrication, la phase d’utilisation, et la gestion de la fin de vie des actifs.

Des solutions concrètes pour une transformation durable

HPE est également prestataire de conseils chez ses clients afin qu’ils optimisent leur propres empreintes carbones. Au passage, ces prestations permettent aux clients de mettre en place des actions concrètes, tangibles et mesurables pour piloter et réduire leur empreinte carbone.

Concrètement, HPE guide ses clients à travers trois axes majeurs. Tout d’abord, un cadre méthodologique permet aux entreprises de mieux comprendre leurs besoins IT et de minimiser son impact environnemental. Cela inclut une analyse approfondie des éléments tels que les DataCenters, les équipements, et les charges de travail, ainsi que des initiatives spécifiques et des conseils sur leur pilotage. En améliorant le Power Usage Effectiveness (PUE) et l’utilisation des ressources IT, HPE peut réduire jusqu’à 64 % des émissions de carbone chez ses clients. De plus, des projets de modernisation des infrastructures, avec des gains significatifs allant de 40 à 90 %, sont également proposés.

En outre, HPE met à disposition sur sa plateforme des outils de mesure de la consommation énergétique, des coûts électriques, et des émissions de carbone en temps réel, permettant aux entreprises d’avoir une visibilité précise sur leur impact environnemental. Enfin, la transition vers un modèle « as-a-Service » offre une réduction du provisionnement[1] informatique et la délégation du cycle de vie des actifs à un acteur spécialisé, contribuant ainsi à une gestion plus efficiente et durable des ressources.

Les enjeux climatiques et la réglementation européenne nous imposent à tous une prise de conscience sur notre responsabilité individuelle et collective.

Des outils et technologies existent pour y répondre mais leur efficacité et la rapidité de mise en action sera dépendante de la capacité de chaque organisation à avoir une approche holistique, portée par l’ensemble de la chaine de décision et intégrée à toutes les divisions, c’est-à-dire se questionner sur les usages, sur le véritable impact environnemental d’une charge de travail ou d’un service, du Edge au Cloud, sur le mode de consommation, sur la circularité voulue.

 

[1] Offre un allègement du processus de création et d’installation d’une infrastructure informatique (provisionnement).