La fusion–acquisition représente un marché considérable et un élément clé de l’économie. Par conséquent, dans un contexte marqué par des taux élevés où cette activité ralentit, c’est la santé économique globale et l’efficience du marché du contrôle des entreprises qui est impactée.
L’an dernier, le secteur des fusions et acquisitions (F&A) a connu un ralentissement majeur, marquant son niveau d’activité le plus bas depuis une décennie. Cette tendance, traduisant une montée de l’incertitude et une prudence accrue parmi les investisseurs et les entreprises, s’explique par une hausse historique des taux d’intérêt. En effet, la Réserve fédérale américaine (Fed) n’avait jamais augmenté les taux des fonds fédéraux de manière aussi significative et rapide depuis les années 1980, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux directeurs à des niveaux inédits. De plus, tout semble indi...
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